Bipolaire au possible, cette nouvelle version de Prestashop est pleine de promesses. Mais...

Il y a un peu plus d'un an, la plateforme de e-commerce Prestashop (qui est utilisée par plus d'un tiers des e-commerces en France) annonçait la sortie d'une nouvelle version, la 1.7.
Si ce 1.7 qui était plus qu'alléchant sur le papier (utilisation de Symfony, back-office et thème par defaut revisités, intégration d'un véritable starter theme etc) c'est un nouvelle qui a été accueillie de manière très mitigée par la communauté.
Pourquoi ? 

Parce que cette volonté de refonte totale entraine forcément une rutpure avec la version précédente, le 1.6, mais que les équipes de Prestashop ont tenté de minimiser en alliant le code legacy à la nouvelle architecture basée sur le framework PHP de référence Symfony. Une sorte de cohabitation temporaire qui a encore moins de gueule que celle de Chirac et Mitterand. Ou bien une schizophrénie que M. Night Shyamalan pourrait utiliser pour son nouveau film.

 


Le résultat est une version qui a "le cul entre deux chaises". Et qui entraine, sur la 1.7.0, son lot de bugs difficilement acceptables pour un site de e-commerce.

Citons pour simple exemple le bug le plus flagrant que j'ai rencontré et qui m'a fait faire demi-tour : le fichier json du thème qui ne regenère pas avec le theme.yml, et ce même theme.yml qui ne charge les scripts inclus que lorsque le theme est changé (ce qui induit de switcher de thème à chaque modification, ce qui est aussi pratique que de changer de voiture à chaque fois qu'on bouge le retro-viseur).

 

 

Après deux jours laborieux, c'est un re-basculement sur la 1.6 qui a été réalisé. Retour à la réalité donc, avec ce bon vieux thème bootstrap (et son css / javascript qui est la définition même du mot "bordélique") que je me voyais déjà (enfin !) mettre dans le tiroir au profit du prometteur nouveau starter theme, un thème blanc et agnostique. 


Si une bonne partie de ces soucis semble être résolus sur la dernière version dites stable, la 1.7.1, il parait quand même sage d'attendre que la 1.8 (défaite de sa bipolarité) pointe le bout de son nez pour voir ce que le nouveau Prestashop a vraiment dans le ventre.